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OCTOBRE 2015
 
 
 
 
Chères lectrices, chers lecteurs,

Ce sont les sénateurs qui, au printemps dernier, ont souhaité introduire un amendement permettant la reconnaissance officielle, dans la loi, des « résidences seniors ». Le 14 septembre dernier, c’ était au tour des députés de se prononcer pour la première fois sur cette évolution législative majeure. Or, les députés n’ont rien trouvé à redire à cette avancée et, en approuvant le texte voté par le Sénat, ont donc rendu définitive l’adoption d’un statut officiel pour les résidences séniors.

En à peine un an donc, l’idée de donner un statut à ces résidences d’un nouveau type s’est imposée à tous au point que plus personne désormais ne conteste plus cette évolution législative.

Il y aura donc dorénavant dans notre pays trois catégories d’« établissements » accueillant des seniors :

  • Les Ehpad, autorisés par l’ARS et le conseil départemental, hébergent des personnes âgées généralement en perte d’autonomie. Ils sont plus de 6 000 aujourd’hui sur le territoire national ;

  • Les logements-foyers, que la loi va renommer à terme « résidences autonomie », sont actuellement au nombre de 2 500 en France. Ils hébergent des personnes âgées valides mais l’ancienneté du bâti de nombreux logements-foyers en fait parfois des établissements qui ne sont pas toujours adaptés aux besoins des nouveaux seniors. Pour plus des deux tiers, les logements-foyers sont gérés par des Centre Communaux d’Action Sociale (CCAS). La création de ces établissements est soumise à l’autorisation du conseil départemental et à la publication d’un appel à projet. Le maire n’est donc pas maître en ce domaine ;

  • Les résidences seniors, enfin, si elles existent de fait depuis les années 80-90, se sont fortement développées au cours des dernières années. Ce qui a donc encouragé le législateur à leur donner un cadre légal. Ces résidences qui proposent hébergement, restauration, lien social, activités sportives et culturelles, ne sont pas soumises à autorisation de l’ARS ou du conseil départemental. La seule autorité concernée ici est la mairie, en ce qu’elle délivre un permis de construire. On compte aujourd’hui environ 500 résidences seniors en France. Mais, contrairement aux Ehpad (dont le nombre stagne) ou aux logements-foyers (dont le nombre décroît), la croissance des résidences seniors est aujourd’hui en France extrêmement vivace.

Au-delà des établissements, les personnes âgées utilisent aussi des services d’aide à domicile. Et la particularité des résidences seniors est justement de mêler les deux. Dans nombre de résidences seniors en France, des services d’aide à domicile interviennent puisque, justement, le logement des personnes ici constitue bien leur domicile privé.

Or, le législateur vient là aussi de changer les règles. Si le gestionnaire d’une résidence seniors peut aussi être le gestionnaire de la société de service qui fournit l’aide, les règles entourant la création de ces services d’aide à domicile seront désormais plus contraignantes. Jusqu’ici, les services intervenant dans les résidences seniors faisaient l’objet d’un simple agrément. Désormais, ces services seront autorisés par le conseil départemental. Associations, entreprises : tout le monde passera au même régime lorsqu'il s'agira de prester des services auprès des publics fragiles.

Pour autant, loin du « choc de simplification », on est là plutôt face à un choc... de complexification. Puisqu’au final la résidence senior devra demander un agrément à la Direccte (pour les services à la personne) et une autorisation au conseil départemental (pour les services relevant de l’APA).

Mais tout cela n’est pas l’essentiel. L’important, une fois de plus, c’est le regain de confiance que le législateur vient d’accorder aux résidences seniors qui s’installent désormais, aux yeux des usagers comme des élus locaux, comme une composante essentielle de la Silver économie.

Luc Broussy,
directeur associé d'EHPA Conseil
 
   
 

 
Le Synerpa RSS livre son point de vue
Le mois dernier, nous donnions la parole à François Georges, président du SNRA, qui exprimait son point de vue sur le projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement. Cette fois encore, actualité oblige, c’est sur la loi que nous avons interrogé Jean-Marie Fournet, président du groupe Aegide-Domitys et du tout nouveau Synerpa RSS, l’autre instance représentative des acteurs du secteur.
Jean-Marie Fournet, président du Synerpa RSS
et président du groupe Aegide-Domitys
La Lettre des Résidences Seniors : L'introduction d’un article définissant les résidences seniors dans le projet de loi Vieillissement a-t-elle été un motif de satisfaction pour vous ?

Jean-Marie Fournet : Vous avez raison de citer cet article qui traite spécifiquement des résidences seniors de nouvelle génération. Plus globalement, il y a dans cette future loi plusieurs raisons de se réjouir.

D’une part, le modèle historique des résidences services pour seniors, dit d’ancienne génération, est encadré afin d’éviter à l’avenir, tant que faire se peut, les situations inextricables et dommageables pour les seniors ou les héritiers qui ont fait le choix de telles structures. D’autre part, le modèle qui est désormais privilégié est celui des résidences seniors de nouvelle génération apparu au début des années 2000. Le Synerpa RSS considère que c’est une garantie de qualité pour les seniors qui cherchent et chercheront un habitat adapté à leur vieillissement.

Pour appuyer cette démarche, la loi crée un nouveau statut. En termes d’organisation de la vie dans la résidence et de règles administratives, la loi propose notamment de créer un conseil de résidents pour mieux intégrer leurs demandes et leurs besoins. Elle maintient la possibilité de fournir des services à la personne en plus des autres services classiques en résidence. Enfin, elle renforce le lien indissoluble entre le bail de location meublée et la fourniture de services non individualisables.

Nous nous réjouissons des avancées de ce texte que nous avons accompagné depuis le début des réflexions qui ont abouti à la loi.

La LRS : Pensez vous que l’entrée en vigueur de la loi signifie la fin des résidences de première génération ?

J.M.F. : Je ne crois pas que le débat doive être posé en ces termes. Si une résidence senior d’ancienne génération est bien gérée, agit dans la transparence auprès de ses copropriétaires et de ses résidents, et fournit un service professionnel qui satisfait toutes les parties prenantes, pourquoi souhaiter sa disparition ? Le rôle de la loi n’est pas de bloquer les initiatives mais de donner un cadre structurant qui protège ceux qui en ont besoin. C’est ce que fait l’article 15 en définissant des règles de bonne gestion et de transparence.

Plus largement, je pense que l’esprit de la loi est de favoriser le développement d’un modèle, celui dit de nouvelle génération en lieu et place du précédent. Cette loi ne signe donc pas la fin des résidences d’ancienne génération mais plutôt la fin probable de leur développement.

La LRS : Au-delà de la loi et de ses décrets d'application, quel est votre point de vue sur le label qu’évoquait par François Georges dans son interview le mois dernier ?

J.M.F. : Une telle démarche me paraît utile, ne serait-ce que pour des questions de clarification du marché et de transparence du produit vis-à-vis des seniors. Cela me paraît aussi indispensable pour éviter que des acteurs opportunistes ne s’installent sur le marché pour des raisons uniquement spéculatives.

Il faut bien comprendre que les résidences seniors accueillent des personnes qui cherchent à être rassurées, accompagnées… A tout le moins, nous devons donc être capables, en tant qu’opérateurs responsables, de leur offrir un cadre de vie leur apportant une qualité de vie à chaque instant. D’où la nécessité de définir des engagements et des critères qui feront que chaque senior, avant de signer un bail, avant de faire le pari d’un nouveau chez soi, saura précisément ce qui l’attend.

Il est intéressant de constater que cette réflexion a été amorcée très vite chez les acteurs majeurs de ce marché. C’est un des premiers chantiers sur lesquels nous avons travaillé en arrivant au Synerpa. Il a débouché sur une charte d’engagement où nous spécifions les caractéristiques du bâti, des équipes, des services que nous pensons indispensables pour garantir une vie de qualité en résidence seniors… A partir de là, il s’agit de mettre en place le process qui permettra de construire cette approche : un cahier des charges, puis une procédure de labellisation. C’est un chantier clef pour les mois à venir, dans la foulée de la mise en œuvre de la loi Vieillissement.

La LRS : Plus largement, d’après vous, quels sont les principaux enjeux pour ce marché des RSS encore en développement ?

J.M.F. : Il convient d’être lucide, nous sommes encore un petit marché (550 résidences, tous modèles confondus), alors que le besoin est important et qu’il va encore croître en raison de l’augmentation de l’espérance de vie et de l’arrivée des baby-boomers. Pour mémoire, environ 6 millions de personnes sont âgées de 75 ans ou plus aujourd’hui. Elles seront 12 millions en 2050 !

Ces dernières années, l’approche des pouvoirs publics a été binaire. Elle a tantôt penché du côté de la dépendance, symbolisée par les Ehpad, tantôt du côté de l’autonomie, incarnée par l’action des services d’aide à domicile. Ce faisant, ils ont occulté une troisième voie, médiane, nécessaire. Il s’agit de l’habitat senior pour des personnes non dépendantes mais dont le domicile historique n’est plus adapté à leur avancée en âge. La priorité est désormais de rattraper le temps perdu et professionnaliser notre marché.

Souvent, je me dis qu’il manque peu de choses sont pour faire se rencontrer le problème et la solution. Des centaines de milliers de personnes âgées seraient rassurées de savoir qu’une solution existe pour vivre plus sereinement et à des tarifs qui restent accessibles. Pourtant, notre produit est encore insuffisamment connu et pas toujours bien compris. De plus, sa part reste marginale dans le parc total de logements réservés aux personnes âgées. On compte ainsi 8 résidences seniors pour 100 000 personnes de 75 ans ou plus contre 40 logements-foyers ou 135 Ehpad.

Partant de ce constat, les enjeux sont assez clairs : faire connaître la formule (auprès des seniors, des médias, des élus, etc.), garantir un service et un modèle de qualité, accélérer le déploiement, former le personnel adéquat (pourquoi pas en passant par une filière dédiée ?) et financer cette croissance grâce à l’appui des investisseurs particuliers ou institutionnels.

  NOTA BENE
Le Syndicat national des résidences avec servies pour aînés (SNRA) est le premier syndicat de résidences seniors à avoir vu le jour en 2010. Il représente notamment des groupes comme Les Jardins d’Arcadie, La Girandière, Les Senioriales ou Cogedim Club. Il a depuis été rejoint par Synerpa RSS. Créé en 2015 au sein de la confédération Synerpa (Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées en France), cette organisation dédiée aux résidences seniors compte parmi ses adhérents Domitys, Les Essentielles, Montana, DomusVi et Emerys.
 
 

 
 
L’alimentation est-elle importante en résidence seniors ?
L’alimentation fait l’objet d’une attention particulière en résidence seniors. Cela passe, bien sûr, par la préparation des repas qui se veulent à la fois variés et équilibrés. Mais, au-delà, les groupes de résidences seniors proposent à leurs résidents des manifestations spécifiques et des ateliers culinaires contribuant à l’acquisition de nouveaux réflexes alimentaires.
© Fotolia
Le Sénat, qui examinait ces jours-ci le projet de loi relatif à la santé, a préféré supprimé l’article introduit par les députés pour garantir que la politique de santé contribue à la prévention, au traitement et à la lutte contre la dénutrition, notamment en Ehpad. Pourtant, l’alimentation des personnes âgées n’est pas un sujet à prendre à la légère. Et pas seulement dans les Ehpad. Dans les résidences seniors aussi, on le considère comme un point clé de la prévention de la perte d’autonomie.

Des repas variés et équilibrés

La très grande majorité des résidences seniors de nouvelle génération dispose d’un restaurant ouvert aux résidents. Parfois même, le restaurant accueille d’autres personnes âgées, comme les bénéficiaires du CCAS lorsqu’une convention est passée avec ce dernier. Rien d’obligatoire à tout cela. C’est le principe des services à la carte. Le résident est libre de choisir ou non de prendre ses repas au restaurant. D’ailleurs, l’expérience montre que beaucoup de résidents préfèrent se retirer dans leur appartement pour le dîner, se contentant d’une collation plus légère que le déjeuner.

Mais justement, à midi, c’est une autre histoire. Bon nombre de seniors préfèrent prendre un repas complet et en bonne compagnie dans un cadre collectif. Pas question pour les exploitants de résidences seniors, donc, de se rater sur la restauration. Le personnel est trié sur le volet. « Nous avons, dans chaque résidence, un chef, un second et plusieurs autres cuisiniers en fonction du degré de remplissage de la résidence, explique ainsi Frédéric Burger, directeur opérationnel restauration à Domitys. Les repas sont intégralement confectionnés sur place. Entre 2014 et 2015, 47 chefs ont bénéficié de la formation Ducasse. »

Autre point fort : le choix des matières premières. « Nous mettons un point d’honneur à travailler avec des produits de saison presque exclusivement frais. Nous travaillons avec des produits labellisés et nos approvisionnements en fruits et légumes sont toujours locaux ou de proximité. Toutes nos résidences en bord de mer bénéficient d’un poissonnier local. », poursuit Frédéric Burger. Cerise sur le gâteau, Domitys se paie même le luxe de proposer, en plus des deux plats à la carte quotidiennement, une entrée, un plat et un dessert en « suggestion du moment » afin de régionaliser son offre.

La plupart des résidences seniors de nouvelle génération travaillent avec des diététiciens. Dans les résidences Les Jardins d’Arcadie, par exemple, tous les menus sont élaborés de concert entre le chef de cuisine et une diététicienne diplômée afin de garantir les apports alimentaires nécessaires aux résidents. Le travail du produit brut et le « fait maison » sont privilégiés car ils garantissent des préparations authentiques, saines et équilibrées. À la Girandière aussi, on a un chef de cuisine dans chaque résidence.

Et concernant les contraintes particulières des résidents, elles sont naturellement prises en compte. Cela va des régimes alimentaires (diabétique, sans sel, sans graisses, etc.), les types de cuisson, en particulier pour les viandes, les allergies, les textures, les demandes particulières… Et rien n’est gravé dans le marbre. Une impossibilité temporaire peut donc faire l’objet d’une adaptation ponctuelle des repas.

De la théorie à la pratique

Les actions en faveur d’une alimentation de qualité ne se limitent pas à la préparation des repas. Car si on veut favoriser l’acquisition de nouveaux réflexes alimentaires, c’est une véritable prise de conscience qu’il faut déclencher. A la fois chez les seniors et leurs proches. Domitys l’a bien compris en organisant le 8 octobre, dans chacune de ses résidences, une journée exceptionnelle en partenariat avec la fondation Pileje sur le thème « Le bien-être dans l’assiette ». Une conférence-débat, un jeu apéritif où chacun est invité à reconnaître des saveurs, un déjeuner, une séance d’activité physique ou un atelier culinaire, un quiz « nutrition »… C’est tout un programme !

Dans le même ordre d’idée, on retrouve aussi bien souvent, au sein des espaces collectifs, une cuisine partagée. Celle-ci peut accueillir des ateliers culinaires qui sont à la fois l’occasion de découvrir de nouvelles recettes, de se divertir et d’apprendre à mieux connaître les règles élémentaires en matière de nutrition. Plus d’ingrédients fruités, moins d’acides gras saturés… Sur le papier, ça paraît évident. Mais ça va mieux en le pratiquant !

Finalement, les groupes de résidence seniors portent une attention particulière à l’alimentation. Celle-ci passe par la préparation de repas variés et équilibrés, mais aussi l’organisation d’animations autour de la nutrition. Au final, c’est la prévention de la perte d’autonomie qui est gagnante. Car une alimentation de qualité n’est pas seulement synonyme de bonne santé. Lorsqu’on prend ses repas dans un cadre convivial et entouré de personnes qu’on apprécie, on est davantage stimulé. On mange mieux et davantage que lorsqu’on est seul chez soi. Et c’est sans doute cela, le levier le plus efficace pour lutter contre la dénutrition des personnes âgées.

 
   
 

 
 
150 000
C'est le nombre de visiteurs du portail Pour-les-personnes-agees.gouv.fr. Le premier bilan est positif même si, évidemment, on peut toujours mieux faire. Voilà une initiative qui devrait contribuer à mieux faire connaître, entre autres, le modèle des résidences seniors de nouvelle génération.
Près de quatre mois après son lancement, le portail Internet de référence rencontre donc un succès d’estime. Organisé autour de différentes rubriques, comme « vivre à domicile » ou encore « choisir un hébergement », il concentre un éventail d’informations officielles et complètes. Y compris sur les résidences services. Gageons que la CNSA transforme l’essai avec son portail et contribue à mieux faire connaître le modèle des résidences seniors !
 
 
Les résidences seniors attisent la curiosité des chercheurs
Même la recherche s’en mêle ! Preuve désormais que les résidences seniors font partie du paysage, le programme de recherche LMA se penche sur cette catégorie d’habitat intermédiaire dédiée aux seniors. Au menu : la comparaison avec les actives adults communities aux Etats-Unis et l’étude d’une nouvelle forme d’« entre soi » malgré tout ouverte sur l’extérieur.
Difficile désormais de passer à côté du phénomène des résidences seniors. Preuve en est, même la recherche en sciences sociales commence de s’y intéresser. C’est en tout cas ce qu’illustre le programme de recherche Longévité, Mobilité et Autonomie (LMA) financé par la région des Pays de la Loire et soutenu par le gérontopôle des Pays de la Loire. Ce programme-ci se décline en deux axes principaux : mobilités et territoires, d’un côté, et mobilité et capacités et/ou adaptations fonctionnelles de l'individu, de l’autre. Autant dire qu’avec les résidences seniors, on est en plein dans le sujet !

« Cette forme d’habitat intermédiaire ne représente qu’une part infinitésimale du parc de résidences principales des ménages de 55 ans et plus en France : 0,36%. Toutefois, il s’agit d’un marché relativement récent en plein développement. 19% des résidences identifiées en 2014 sont en cours de commercialisation. », décryptent ainsi Béatrice Chaudet et François Madoré, tous deux chercheurs au sein de l’UMR CNRS ESO (Espaces et Sociétés), laboratoire participant au programme LMA.

Parallèle avec les Etats-Unis

On observe une surconcentration de résidences seniors le long de la façade atlantique, le quart Nord-Ouest et le littoral méditerranéen, révélant ainsi un double effet d’héliotropisme et d’« haliotroprisme » (attraction des littoraux). Un constat qui pousse les chercheurs à faire le parallèle avec les actives adults communities aux Etats-Unis, car ces communautés, dont la plus connue est sans doute Sun City dans l’Arizona, marquent fortement de leur empreinte deux zones géographiques (les Etats de la façade orientale, du Nord-Est à la Floride, et ceux du Sud-Ouest). Mais la comparaison a ses limites. Bien que celle-ci reste faible, la proportion des actives adults communities dans le parc de résidences principales des ménages de 55 ans et plus est en effet bien supérieure (6,6 fois) à celle des résidences seniors françaises.

Au-delà, les chercheurs s’intéressent à différentes questions. Que signifie, pour les seniors, « vivre entre soi » « bien vieillir » ? Quel rôle joue la micro-sociabilité construite à l’échelle du complexe d’habitat dans la constitution de nouveaux réseaux sociaux, pour des populations qui ont accompli (du moins pour une partie) une migration interrégionale ? Et, enfin, quel rôle joue l’accessibilité aux commerces, services et équipements proches du logement des seniors dans le maintien de l’autonomie des personnes âgées ?

Nul doute que les résidences seniors vont continuer à faire couler beaucoup d’encre, sachant que se déploient également d’autres formes d’ensembles résidentiels dédiées aux seniors autonomes : celles-ci font l’objet d’un recensement à l’échelle des Pays de la Loire dans le cadre du programme LMA, de façon à les localiser et à les caractériser.

Pour en savoir plus, cliquer ici

 
   
 

 
 
Le 15 octobre

Conférence de Marie de Hennezel à la résidence Domitys d’Oberhausbergen (67) sur le thème "Peut-on décider de vieillir heureux ?"


Les 23 et 24 octobre

Portes ouvertes à la résidence La Girandière de Caen (14)

  Courant octobre

Lancement de la commercialisation locative de la résidence Les Jardins d’Arcadie de Metz (57)

 
 
 
Charte de rédaction de la Lettre des résidences seniors
 

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