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JANVIER  2016
 
Mesdames, Messieurs,

Après avoir occupé le devant de la scène pendant près de deux ans, la loi d’adaptation de la société au vieillissement a enfin été promulguée le 28 décembre. Doit-on pour autant en conclure que le dossier est clos ? Que le grand chantier de l’adaptation s’arrête ici ? Non. Bien au contraire. Cette promulgation n’est pas un aboutissement mais une des étapes d’un processus qui conduira à la construction d’une société plus inclusive pour les personnes âgées.

 
   

   

  Comment pratiquer une activité physique en résidence seniors ?  
   
© aletia2011 - Fotolia
 
L’activité physique fait partie des piliers de l’animation en résidence seniors. La vie collective et la présence d’un animateur sont des facteurs incitatifs pour les seniors. Alors, quelles sont les activités pratiquées ? Et quel retour d’expérience peut-on en tirer ?
 
   

  La loi ASV enfin promulguée  
 
La loi d’adaptation de la société au vieillissement a été promulguée le 28 décembre 2015. Le Gouvernement se félicite de l’adoption d’un texte qui « fait le choix de la priorité pour l’accompagnement à domicile ».
 

  Collectivités locales et
résidences seniors : même combat
 
 
Fin 2015, la Drees a effectué un bilan qualitatif de l’action sociale des collectivités locales envers les personnes âgées. Son constat : les collectivités ont parfois du mal à faire face à la diversité des profils des seniors et poursuivent des objectifs communs avec les résidences seniors.

 

   

  18 janvier  
   

  Courant janvier  
   

  23 janvier  
   

 
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Les seniors veulent pratiquer
une activité physique adaptée
Les personnes âgées sont très attachées à la pratique d’une activité sportive d’après une enquête de l’Unccas. L’activité physique est facteur de bonne santé et d’inclusion sociale. Pourtant, les activités proposées sont parfois trop lointaines, trop tardives, trop chères… D’où la nécessité d’offrir une prestation globale dans l’environnement direct des seniors, comme le font les résidences seniors.
Le début d’année est propice aux bonnes résolutions. Qui n’a jamais décidé, le 1er janvier, de faire un régime ou de se mettre au sport ? Et pourquoi pas les personnes âgées ? Une enquête de l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (Unccas) publiée en octobre dernier a mis en évidence que les seniors étaient 79% à préférer les activités sportives (marche, randonnée, gym, yoga, natation/piscine, aquagym ou vélo). Viennent ensuite les activités culturelles et de loisirs (74%) et les activités de développement des savoirs et des connaissances comme les conférences thématiques ou l’apprentissage des langues (40%).

Enjeu de société

Les seniors plébiscitent donc les activités sportives… et cela tombe plutôt bien ! Le Dr Aquino, qui a remis à la rentrée 2015 son Plan national d’action de prévention de la perte d’autonomie, insiste en effet sur l’impact de l’activité physique : « Il faut bouger, sachant que l’activité physique ne se réduit pas à la seule pratique sportive mais comprend au premier chef l’activité physique dans la vie de tous les jours, à la maison, dans les transports et les déplacements, au cours de loisirs non compétitifs qui favorisent également l’activité sociale. » L’activité physique permet notamment de prévenir les chutes et de réduire le risque d’hypertension artérielle. Une récente étude scientifique vient même de prouver que la marche était un levier pour lutter contre le déclin de la mémoire épisodique visuelle… qui joue un grand rôle dans la prévalence de la maladie d’Alzheimer.

Promouvoir l’activité physique des seniors, c’est également favoriser leur inclusion sociale comme le décrit l’Unccas : « La participation des aînés à des activités de loisirs […] constitue un réel enjeu de société. Vecteurs d’inclusion, ces activités permettent de lutter contre le risque d’isolement qui croît à mesure de l’avancée en âge et qui accélère la perte d’autonomie. »

Des critères à respecter

Bref, tout le monde semble s’accorder sur un point : l’activité physique n’a que du bon pour les personnes âgées. Pourtant, la pratique d’une telle activité se heurte à de nombreux freins. Le Dr Aquino évoque dans son rapport l’éloignement des lieux de pratique (clubs, associations…), les difficultés de transport ou encore les risques liés aux aménagements urbains constituent des barrières à l’engagement (accès piéton difficile, circulation dense…). Les données de l’Unccas corroborent cette analyse et permettent d’identifier d’autres motifs de non participation aux activités, notamment le fait que ces dernières ne correspondent pas aux aspirations des personnes. L’enquête menée auprès de quelque 2 112 répondants insiste sur le coût parfois trop élevé de ces activités et sur le fait que les personnes âgées les plus ancrées dans leur commune (celles qui y résident depuis plus de dix ans) déclarent ne pas souhaiter sortir ou ne pas être en capacité de se déplacer. Ceci peut bien entendu être lié à une maladie ou une fragilité passagère. Mais comment ne pas voir que de nombreuses personnes âgées et isolées n’ont tout simplement plus envie de s’ouvrir au monde ou ne sont pas incitées à le faire ?

Pour résumer, les seniors sont en demande d’activités physiques proposées par les services de la mairie ou d’autres structures (associations, résidences seniors…). Ce d’autant plus que le passage à la retraite libère du temps supplémentaire.

Charte de rédaction de la Lettre des résidences seniors
 

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