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AOÛT / SEPTEMBRE 2015
 
 
 
 
Chères lectrices, chers lecteurs,

Que de chemin parcouru depuis le début de la navette parlementaire ! Qui aurait pu imaginer, au moment du dépôt du projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement le 3 juin 2014 que le texte reviendrait en 2e lecture avec un article 15 bis A définissant – c’est une première – les résidences de nouvelle génération ?

Subrepticement, c’est une nouvelle catégorie d’établissement pour personnes âgées qui se crée dans notre pays. Ou disons, pour être plus juste, que la loi se met enfin à reconnaître une catégorie d’établissements qui, si elle existe depuis 15 ans, a eu une tendance à se développer très fortement depuis 4-5 ans.

Cette reconnaissance ouvre désormais la voie à de nombreuses évolutions potentielles : création d’un label de qualité, règles d’urbanisme, normes environnementales, développement de la part de « logement social » au sein de ces résidences...

Et on peut s’en réjouir, puisque c’est la protection du consommateur, une notion au cœur des travaux de la commission des affaires sociales de l’Assemblée, qui s’en trouve confortée.

Et pourtant… Et pourtant, il reste encore un peu de route à faire. Certes, la reprise du débat à l’Assemblée programmée le 15 septembre sera l’occasion pour le Gouvernement de présenter les résultats du travail interministériel sur le 15 bis A. Mais ce n’est peut-être pas de ce côté-là qu’il faut regarder. En effet, tout porte à croire que les discussions vont se cristalliser sur la refonte du régime d’autorisation des services à domicile. Une mesure qui concerne toutes les résidences seniors titulaires de l’agrément « services à la personne ».

Si ces services basculaient désormais automatiquement dans un nouveau régime d’autorisation, il conviendrait de maintenir la souplesse qui a permis l’éclosion de ces services en France depuis 2005 et leur développement notamment au sein des résidences seniors. Il serait dramatique que de nouvelles lourdeurs administratives viennent tuer dans l’œuf l’innovation. Le législateur a raison de vouloir protéger les personnes âgées fragiles. Il aurait tort de contingenter les nouvelles autorisations ou fixer administrativement les tarifs. Au moment où la loi a fait preuve de pragmatisme en reconnaissant le rôle et les missions des résidences-seniors, il serait contre-productif de les lester dans le même temps d’un boulet au pied en durcissant la législation sur les services à la personne.

Luc Broussy,
directeur associé d'EHPA Conseil
 
   
 

 
Le SNRA prend position sur la loi
C’est la rentrée pour tout le monde. Assez logiquement, les organisations représentatives du secteur se remettent en ordre de marche et La Lettre des résidences seniors est allée à leur rencontre. Ce mois-ci, c’est François Georges, président du SNRA et des résidences Les Jardins d’Arcadie, qui ouvre le bal. Le mois prochain, nous donnerons la parole à Jean-Marie Fournet, président du Synerpa et P-DG du groupe Aegide-Domitys.
François Georges, président du SNRA et des Jardins d'Arcadie © SNRA
La Lettre des Résidences Seniors : La rentrée sera dominée par l'examen de la loi Vieillissement en seconde lecture à l'Assemblée. Selon vous, l'article 15 bis A définissant les résidences seniors est-il en danger ?

François Georges : Il convient de rappeler que le projet de loi, adopté en 1re lecture par les députés, prévoyait à son article 15 un certain nombre de mesures concernant les résidences services pour personnes âgées autonomes. Les dispositions prévues précisaient la loi du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis et concernaient pour l’essentiel les résidences de première génération. En 2e lecture, les sénateurs ont ajouté à cet article 15, un article 15 bis A afin de créer un cadre juridique pour mieux encadrer le développement des résidences services de seconde génération.

Celui-ci peut bien évidemment être amélioré en 2e lecture, mais il a le mérite d’évoquer un concept d’hébergement collectif pour personnes âgées autonomes qui, dans les prochaines années, du fait de la faible augmentation du nombre de lit en EHPAD et de l’érosion du nombre de logements en foyer-logement (résidence autonomie) devrait se développer de façon très importante. Nous espérons que les députés amélioreront encore la rédaction proposée par les sénateurs.

La LRS : A propos de la loi, comment la refonte du régime d'autorisation des services à domicile va-t-elle vous impacter ?

F. G. : Je vous rappelle que les sénateurs ont souhaité une fusion entre les régimes d’agrément et d’autorisation pour les services à la personne délivrés, entre autres, aux personnes âgées. Après discussion en séance, le projet voté par le Sénat introduit une expérimentation dans certains départements pour analyser les conséquences d’une telle fusion. Le Gouvernement souhaite proposer lors de l’examen en 2e lecture à l’Assemblée une fusion pure et simple de ces deux régimes, en donnant aux conseils départementaux la pleine et entière responsabilité de la délivrance des autorisations.

Sans remettre en cause cette évolution, nous attirons l’attention des pouvoirs publics sur le fait que la plupart des exploitants des résidences seniors de nouvelle génération dispose d’agréments délivrés par l’Etat. Notre crainte à l’avenir est d’avoir des difficultés à obtenir des autorisations dans le cadre des appels à projets lancés par les conseils départementaux.

Ce sujet est pour nous très important. Pourquoi ? Parce que les exploitants ont créé des postes d’intervenants à domicile à temps plein et à durée indéterminée dans les résidences, synonyme de stabilité du personnel. Cette stabilité permet d’améliorer la qualité du service rendu et offre aux salariés une meilleure qualité de vie, des opportunités de formation et un plan de carrière. La sous-traitance des services à la personne à un tiers extérieur n’apporterait aucune amélioration de la prestation pour les résidents, pénaliserait les salariés concernés et créerait des problèmes de frontières de responsabilité entre l’exploitant et le prestataire des services à la personne.

Nous souhaitons donc que le système d’autorisation mis en place ne soit pas appliqué aux exploitants de résidence seniors à partir du moment où ils ne délivrent des services à la personne qu’à leurs résidents, à l’exclusivité de toute prestation délivrée à des tiers extérieurs à la résidence.

La LRS : Et après la loi ? Faut-il un label pour accompagner la structuration du secteur ?

F. G. : Aujourd’hui, il n’existe pas de label « résidences services seniors » mais, je vous rassure, la plupart des exploitants sérieux sont certifiés et disposent de labels, soit pour leurs prestations d’hébergement, soit pour leurs prestations de services à la personne, soit les deux.

Néanmoins, un label commun à l’ensemble de la profession aurait du sens pour mieux définir ce qu’est une résidence services pour personnes âgées autonomes. Il ne s’agit pas de créer une usine à gaz mais d’offrir de la clarté et de la sécurité aux utilisateurs et à leur famille, aux prescripteurs, aux administrations et aux investisseurs privés ou institutionnels propriétaires de l’immobilier.

Ce label pourrait, bien évidemment, se décliner comme dans les résidences de tourisme et les hôtels en un, deux, trois ou quatre étoiles en fonction de la qualité de l’immobilier et des services. L’introduction d’un label permettrait de mettre en place un système de contrôle animé par des bureaux de contrôle et de certification, le tout bien évidement avec la participation de l’Etat.

La LRS : Résidences seniors, résidences autonomie, Ehpad… Dans le projet de loi, on multiplie les appellations mais le public a souvent du mal à s'y retrouver. D'après vous, comment faut-il s'y prendre pour mieux communiquer ?

F. G. : Il convient déjà de réduire, dans les textes officiels, le nombre de vocables utilisés pour définir l’hébergement collectif pour personnes âgées autonomes. Il y a encore deux ans, un think-tank en recensait trente différents.

De fait, il existe plusieurs classements possibles : hébergement pour personnes âgées dépendantes / hébergement pour personnes âgées autonomes ; exploitant public / exploitant associatif / exploitant privé  établissement médico-social / habitation classique ; logement social / logement privé.

Certaines distinctions sont plus pertinentes que d’autres, comme la distinction entre hébergement pour personnes âgées dépendantes ou autonomes. D’autres, en revanche, sont un héritage du passé et me semblent moins appropriées. Mais l’essentiel est pour moi ailleurs : il est d’expliquer à un futur résident les caractéristiques de l’hébergement qui lui est proposé, les services qui lui seront rendus et ceux qui ne lui seront pas rendus, le système de facturation et donc le prix total de la prestation.

  NOTA BENE
Le Syndicat national des résidences avec servies pour aînés (SNRA) est le premier syndicat de résidences seniors à avoir vu le jour en 2010. Il représente notamment des groupes comme Les Jardins d’Arcadie, La Girandière, Les Senioriales ou Cogedim Club. Il a depuis été rejoint par Synerpa RSS. Créé en 2015 au sein de la confédération Synerpa (Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées en France), cette organisation dédiée aux résidences seniors compte parmi ses adhérents Domitys, Les Essentielles, Montana, DomusVi et Emerys.
 
 

 
 
Peut-on partir en vacances en résidence seniors ?
Qu’on soit locataire en résidence seniors ou qu’on vive seul chez soi, programmer ses vacances peut rapidement virer au casse-tête dès lors qu’on a passé un certain âge. Les résidences seniors offrent alors des solutions variées : échanges inter-résidences, voyages à l’étranger…
© Fotolia
Le grand chassé-croisé des vacances touche à sa fin. C’est la rentrée… Enfin, pas pour tout le monde puisque bon nombre de retraités aiment profiter de la quiétude de l’arrière-saison pour prendre le large. Pourtant, tous ne peuvent pas se permettre de partir en vacances. C’est une question de moyens, certes, mais pas seulement. D’après les chiffres 2014 du CREDOC, qui a publié une étude sur le sujet en début d’année, les 70 ans et plus sont 40% à renoncer à partir en vacances pour raisons personnelles (parce qu’ils préfèrent rester chez eux) et 46% pour raisons médicales (contre 22% en moyenne).

Une offre sur-mesure pour les résidents

Dès lors, l’intervention d’une aide extérieure est plus que jamais nécessaire. Que ce soit pour inciter les seniors à sortir de chez eux ou pour leur offrir, tout au long de leur séjour, un accompagnement individualisé et un cadre sécurisé. Et c’est précisément ce que se proposent de faire les résidences seniors.

Un certain nombre d’acteurs ont ainsi développé une offre « vacances » à destination de leurs résidents permanents. C’est le cas des Senioriales. Le groupe, propriété de Pierre & Vacances, ouvre l’accès aux résidences de tourisme de l’enseigne à des tarifs privilégiés. Depuis 2009, les résidents des Senioriales peuvent ainsi réserver jusqu’à trois semaines de vacances par an dans une résidence du groupe Pierre & Vacances. Ils paient le quart du prix normal ; au-delà de trois semaines, ils en paient la moitié. A la mer ou à la montagne, sur la côte atlantique ou sur la Côte d’Azur : toutes les options sont permises. « Nous avons même intégré l’Espagne dans notre offre Privilège Vacances, témoigne Gérard Pinneberg, directeur de la communication des Senioriales. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que nos résidents profitent largement de cette opportunité ! »

Un numéro de téléphone dédié permet de planifier le voyage et toutes les contraintes afférentes, comme le transport, dans la sérénité. On retrouve aussi dans cette offre une dimension intergénérationnelle, alors qu’un senior peut réserver aux mêmes conditions une maison pour huit ou dix personnes et passer ses vacances en famille. Seule contrainte : la réservation ne peut se faire en haute saison. « Mais ce n’est pas considéré comme une contrainte par nos résidents, qui préfèrent partir hors saison. », assure Gérard Pinneberg.

D’autres groupes (Les Jardins d’Arcadie ou Domitys par exemple) proposent quant à eux des échanges inter-résidences qui apportent une coloration un peu différente aux périodes de vacances. « Nos résidents peuvent profiter toute l’année ou en période estivale de courts séjours dans les résidences Les Jardins d’Arcadie de leur choix, explique ainsi Lucie Bellon, directrice marketing du groupe. Ils peuvent ainsi passer quelques jours de vacances en conservant le même confort et le même niveau de services. » Et, sans surprise, ce sont les résidences du bord de mer qui rencontrent le plus vif succès dès l’approche des beaux jours : Sète, Grasse, Le Grau-du-Roi, Pléneuf-Val-André…

La tendance des séjours temporaires

Les offres « vacances » ne sont pas réservées aux seuls résidents. Depuis quelques années, elles se démocratisent et visent également les personnes âgées qui vivent seules chez elles. Envie de voir un coin de verdure ou de passer l’hiver au chaud ? Les seniors peuvent faire le choix d’effectuer un séjour temporaire en résidence seniors. En moyenne, entre cinq et dix appartements leur sont réservés par résidence. Bien sûr, ces logements ne sont pas uniquement dédiés aux vacances puisqu’ils peuvent accueillir des personnes âgées après un séjour à l’hôpital, par exemple. Ou encore de futurs résidents qui souhaiteraient effectuer un séjour de découverte. Pourtant, les séjours avec une connotation « plaisir » sont une pratique en développement.

À tel point que certains groupes ont décidé de tout mettre en œuvre pour faciliter la vie aux personnes âgées qui voudraient réserver un séjour temporaire. Les seniors sont de plus en plus connectés : Dont acte. Domitys a lancé début 2015 un site de réservation en ligne. Il suffit de sélectionner la résidence, le type du logement (studio ou 2 pièces), les dates de son choix et de compléter le formulaire d’identification. Les disponibilités s’affichent avec le prix par personne, modulé selon le nombre de nuitées choisies. Un conseiller Domitys rappelle ensuite la personne âgée pour confirmer la réservation. Et pour plus de sécurité, le paiement s’effectue sur place. En un clic, le tour est joué.

Si le concept séduit, c’est aussi parce qu’il répond aux attentes des personnes âgées. Dans son étude, le CREDOC indique que les seniors optent davantage pour une formule de séjour tout compris. Et là encore, les résidences seniors ont su adapter leur offre. Prenons l’exemple des Jardins d’Arcadie qui, à l'instar de Domitys, ont développé une formule à la nuitée (à partir de 60€ par jour) comprenant : la mise à disposition de l’appartement et des équipements spécifiques (vaisselle, linge, électroménager), l’accès libre aux espaces collectifs, la présence d’un personnel 24h/24 et le ménage et le changement du linge hebdomadaire. « En revanche, les services facultatifs (restauration, services à la personne supplémentaires) sont facturés à la carte, précise Lucie Bellon. En effet, les résidents ont une totale liberté de choix et ne paient que les services consommés. »
 
   
 

 
 
Loi Vieillissement ? le texte en commission avant 2e lecture
Malgré quelques propositions pour compléter une « rédaction lacunaire », la commission des affaires sociales de l’Assemblée a adopté en l’état l’article 15 bis A.
Depuis que Martine Pinville a rejoint le Gouvernement, c’est Joëlle Huillier, députée de la 10e circonscription de l’Isère, qui est à la manœuvre. La nouvelle rapporteure du projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement a rendu sa copie le 16 juillet dernier. Son rapport fait le bilan de l’examen en commission des affaires sociales, juste avant le passage du texte en 2e lecture le 15 septembre. La commission reconnaît l’utilité de fixer un cadre juridique pour les résidences seniors mais « constate que la rédaction proposée est lacunaire ». En cause notamment, l’absence de précision concernant « la nature juridique du lien établi entre le gestionnaire des services et les résidents » ou encore le contenu minimal des services non individualisables. Enfin, la rapporteure met en garde contre le risque de confusion entre résidences autonomie, copropriétés avec services et résidences de nouvelle génération. Sa proposition pour faciliter la lisibilité de l’offre ? Créer une catégorie fourre-tout regroupant l’ensemble et appelée… résidences seniors. Dans l’attente des résultats du travail interministériel engagé par le Gouvernement, la commission a néanmoins adopté l’article 15 bis A dans la rédaction du Sénat.
 
 
L’Institut Montaigne plaide pour les résidences seniors
L’Institut Montaigne plaide pour un cahier des charges commun permettant de faire décoller le marché des résidences seniors.
« Faire du bien-vieillir un projet de société », telle est l’ambition du rapport de l’Institut Montaigne paru en juillet dernier. Et quand le think-tank s’intéresse à la dimension logement, c’est pour faire l’inventaire des atouts de cette alternative : « les résidences seniors répondent à des besoins psychologiques et matériels des seniors, notamment en leur permettant de conserver un lien social fort, en leur assurant protection et sérénité et en permettant d’améliorer leur qualité de vie avec la mise à disposition d’un logement adapté. » Le rapport souligne aussi que « le surcoût de ce type d’hébergement par rapport au maintien à domicile reste limité ». Pourtant, l’hébergement non-médicalisé pour seniors demeure un marché de niche en France. Comment l’expliquer ? D’après l’Institut Montaigne, le développement des résidences seniors est freiné notamment par « l’absence d’un cahier des charges commun à l’ensemble des acteurs de la profession ».
 
 
Quand Sciences Po s’intéresse aux résidences seniors
Sciences Po consacre un cours aux résidences seniors dans le cadre de la formation continue. C’est un signe : même les grandes écoles reconnaissent la contribution de cette forme d’hébergement au bien vieillir.
Si le vieillissement bouleverse notre économie, que dire alors de son impact sur la formation des futures forces vives de notre pays ? Sciences Po l’a bien compris en transformant son Executive master « Politiques gérontologiques et gestion des Ehpad » en diplôme de « Politiques du vieillissement et Silver économie ». Et comme pour mieux accentuer cette transition, l’institution a choisi de consacrer un enseignement aux résidences seniors. Un enseignement qui trouve tout naturellement sa place au sein de la séquence traitant du domicile. D’où vient ce concept ? Quelle est la composition du parc ? Quel positionnement au sein de l’offre d’hébergement pour seniors ? Comment va évoluer ce secteur ? Autant de thèmes qui ont été abordés le 8 septembre avec les professionnels qui suivent ce programme de formation continue. Voilà qui montre bien l’essor du phénomène du vieillissement dans tous les champs de la société et la nécessité pour les classes dirigeantes de s’y préparer !
 
   
 
 
Charte de rédaction de la Lettre des résidences seniors
 

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