Si vous ne visualisez pas le contenu de ce mail, cliquez-ici

MAI 2016

 

Les résidences seniors ne fonctionnent pas en vase clos. Loin de là. C’est ce que nous avons voulu illustrer à travers cette newsletter.

D’abord, tordons le cou à une caricature qui a fait long feu. Les résidences seniors ne sont pas réservées à une élite. La dépense moyenne y est de 1 600 euros par mois quand la pension moyenne en France atteint presque 1 400 euros et que les trois quarts des seniors disposent d’un patrimoine immobilier qu’ils peuvent mobiliser. Ces ressources ne sont parfois pas suffisantes...

 
   
 
  Les seniors roulent électrique  
 
Si la mobilité des seniors diminue avec l’âge, c’est dans les pôles urbains qu’elle est la plus développée. Plusieurs groupes de résidences seniors ont donc fait le choix de mettre à la disposition de leurs résidents des véhicules électriques pour leur permettre d’effectuer des déplacements courts.
 
   
  Amélie Pépin, animatrice  
 
Arrivée en 2013 au poste d’animatrice de la résidence Domitys de Cavaillon (84), Amélie Pépin s’apprête à devenir référente régionale pour la partie animation. La jeune animatrice, qui a fait son bonhomme de chemin, partage avec nous sa vision du métier.
 
   
  2 mai  
   

  1er juin  
   

 
© Les Jardins d'Arcadie
Les résidences seniors ont-elles un rôle à jouer en matière de logement social ?
Les locataires du parc social sont parmi les plus touchés par le phénomène du vieillissement de la population. Dès lors, les résidences seniors peuvent apporter des solutions pertinentes… à condition d’entamer une réflexion sur les conditions d’accès aux financements du logement social et les obligations que ceci emporte.
La loi d’adaptation de la société au vieillissement promulguée le 28 décembre 2015 fait une première ouverture en faveur de l’adaptation du parc social au vieillissement de ses résidents. Une convention nationale entre l’Etat et l’Union sociale pour l’habitat (USH) sera élaborée pour définir une stratégie commune autour de cet objectif, qui concernera également les personnes handicapées. L'article 20 introduit la possibilité de flécher certains logements dans les résidences seniors pour les locataires du parc social. Un prix sera également créé pour récompenser les bailleurs sociaux les plus innovants dans l’adaptation de leur parc au vieillissement.

Pas un produit de luxe

Cette prise de conscience signifie-t-elle que le vieillissement touche particulièrement les locataires du parc social ? Oui, assurément. S’ils ne sont pas les seuls concernés par cet enjeu de société, 35% tout de même des locataires du parc social auront plus de 65 ans en 2035. D’après l’enquête Logement 2013 de l’Insee, entre 2006 et 2013, la part des moins de 30 ans dans les habitations à loyers modérés (HLM) est passée de 12% à 8%, tandis que la part des 50-64 ans est passée de 25% à 30%. A terme, la part des plus de 65 ans va continuer d’augmenter, rendant de plus en plus urgents les besoins d’adaptation des logements. D’autant plus que les locataires qui entrent dans le parc social ont tendance à y rester.

Quelles réponses apporter à cette problématique ? Bien sûr, les bailleurs sociaux cherchent des solutions. Symbole de cette mobilisation, le concours « HLM, partenaires des âgés » co-organisé par la Caisse des Dépôts et le ministère des Affaires sociales et qui en est à sa 3e édition. Mais il va falloir passer à la vitesse supérieure, d’autant que toute une frange de la population âgée et aux faibles revenus risque de se reporter sur le parc social.

Les résidences autonomie (ex-logements-foyers), dont les 2/3 sont gérées par des communes de plus en plus exsangues, sont parfois dans un état avancé de vétusté. Et la gamme des services proposés paraît dépassée. D’autre part, le chômage de masse, les carrières incomplètes et la multiplication de temps partiels qui vont nécessairement avoir un impact sur le niveau de revenu des seniors à long terme. Du coup, le logement seniors a tout intérêt à ne pas devenir un produit de luxe s’il veut rencontrer son public.


en partenariat avec
   
Charte de rédaction de la Lettre des résidences seniors
 

Tous les contenus du site http://www.ehpa.fr sont couverts par le droit d'auteur. Toute reprise, partielle ou totale, est soumise à l'accord de l'auteur en vertu de l'article L.122-4 du Code de la Propriété Intellectuelle. Après avoir obtenu cet accord, la reproduction des pages de ce site est autorisée à condition d'en mentionner la source et d'en fournir les liens correspondants. Toute autre reproduction ou utilisation à des fins commerciales de ces documents ne peuvent avoir lieu sans l'autorisation écrite expresse de l'auteur.